Clément LUC

Psychologue spécialisé dans les troubles dépressifs,

Marseille 13009

Psychologue | Dépression | Trouble de l’Humeur | Idées Noires | Isolement | Culpabilité | Tristesse | Idées Suicidaires | Symptômes |Pleurs | Marseille | 13009

La dépression est un trouble mental, caractérisé par une modification de l’humeur, principalement sous forme de tristesse. Il existe des critères précis, permettant d’identifier cette maladie. C’est important, tant la « dépression » peut représenter des réalités variées : coup de blues, vive tristesse liée à un évènement de vie, trouble psychiatrique… Une modification de l’humeur n’implique pas nécessairement une dépression, on parle alors de « passage dépressif ».

La maladie dépression à travers ses symptômes, à un impact sur la vie des gens. Tous les piliers de vie de la personne (vie sociale, familiale, professionnel…) sont ébranlés et le risque suicidaire existe et doit être pris au sérieux. Une hospitalisation, dans les situations les plus graves est parfois nécessaire.

Il n’existe pas une durée « type » des troubles dépressifs, d’un épisode unique durant quelques semaines à des épisodes répétés durant plusieurs mois / années.

Les facteurs menant à la dépression sont nombreux, biologique, psychologique, psychosociaux ou bien même environnementaux.

C’est pour cela qu’il est nécessaire d’avoir un accompagnement psychologique spécialisé. Associé parfois à la prise de médicaments, la thérapie de la dépression vise à comprendre les raisons profondes qui ont inscrit le sujet dans la dépression.

Dépression Marseille
Qu’elles sont les symptômes de la dépression ?

Les symptômes dépressifs sont nombreux et ont un réel impact négatif sur l’ensemble de la vie du malade. Il existe des critères précis, décrit par le DSM IV (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux) pour diagnostiquer un épisode dépressif majeur.

  • Le symptôme le plus facilement identifiable est l’humeur dépressive. Celle-ci est présente durant une grande partie de la journée. Elle peut prendre également la forme d’une forte irritabilité. Il peut s’agir par exemple de crise de larme, sans raison apparente.
  • La perte d’élan vitale est le deuxième symptôme majeur. Il s’agit de la perte de plaisir dans les activités, qui auparavant, en procurait. Cela implique également un désinvestissement de l’ensemble de la vie psychique et sociale de la personne.
  • Alimentation et sommeil sont deux marqueurs importants. Une modification de l’appétit, avec perte ou prise de poids doit vous alerter. Il en va de même pour l’insomnie ou l’hypersomnie. Il en résulte un sentiment de fatigue, de fuite de l’énergie important.
  • Une agitation ou un ralentissement psychique et physique peut être constaté.
  • Une culpabilité excessive et non justifié, ainsi qu’une baisse de l’estime de soi sont observable. La personne a l’impression de n’être à sa place nulle part.
  • Des troubles cognitifs peuvent être présents avec en particulier un ralentissement cognitif et des troubles de l’attention.
  • Des idées noires, idées suicidaires, voir un passage à l’acte suicidaire sont possible.

Il est possible de ne pas se sentir concerné par ces critères. Il est important de se confronter aux observations de son entourage, qui pourra donner un avis extérieur et aider aux diagnostiques.

Cette liste de symptôme est un indicateur d’alerte. Ils ne signifient pas nécessairement une dépression et peuvent être l’expression d’une autre pathologie, la conséquence de la prise de médicaments, substances psychotropes… L’expertise d’un professionnel est nécessaire pour poser un diagnostic.

Pourquoi consulter un psychologue quand je suis en dépression ?

Voir un psychologue n’est jamais chose facile. Cela demande beaucoup de courage, mais surtout nécessite d’accepter d’avoir besoin d’aide. C’est souvent cette première étape d’acceptation de la maladie qui conditionne la guérison.

L’impression de ne pas être légitime dans sa souffrance est souvent associé à une forte culpabilisation. Accepter d’avoir le droit de ne pas aller bien, c’est se déculpabiliser, accepter cette mauvaise passe et ainsi la traverser.

Le psychologue, formé à l’accompagnement de la dépression, aide à percevoir cette culpabilité et ouvre la voie à la compréhension des différents symptômes. Un travail de symbolisation permet de trouver des pistes pour sortir de ce trouble de l’humeur.

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Pour comprendre comment j’intègre la préparation mentale à l’accompagnement de la dépression c’est ici.

On parle souvent de parcours dépressif.  Appréhender le vécu dépressif et identifier toutes les ressources à la disposition du malade sont la base de l’accompagnement de la dépression.

Bien que les proches ne puissent remplacer un psychologue, l’accompagnement et le soutiens qu’ils peuvent proposer est essentiels. C’est d’ailleurs souvent eux qui constatent en premier les changements de comportement induit par la dépression.

Un malheur n’est jamais merveilleux. C’est une fange glacée, une boue noire, une escarre de douleur qui nous oblige à faire un choix : nous y soumettre ou le surmonter. La résilience définit le ressort de ceux qui ayant reçu le coup, ont pu le dépasser. L’oxymoron décrit le monde intime de ces vainqueurs blessés.  
Boris CYRULNIK

Un merveilleux malheur

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Vous traversez une épreuve douloureuse ? Vous ressentez une profonde tristesse ? Vous n’éprouvez plus de plaisir à rien ? Vous n’arrivez plus à donner du sens à votre vie ? Vous n’arrivez pas à en sortir ? Votre entourage ne vous reconnait plus ?

Cela n’est pas une fatalité. Vous traversez peut-être un épisode dépressif.

Avec mon aide, nous identifierons vos difficultés pour les surmonter et ainsi sortir de cette dépression.

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Quelques chiffres sur la dépression ?
  • 20%

    La dépression est le trouble psychique le plus répandu. En France, l’INSERM, estime que 20% de la population a traversé, traverse ou traversera un épisode dépressif au cours de son existence. C’est une pathologie qui touche tous les âges. Cependant, les femmes sont plus susceptibles de souffrir de ce trouble, avec un risque 2 fois plus important.

3 Millions 

Cela représente globalement trois millions de français touchés par cette maladie chaque année. On estime qu’un malade sur deux se fait accompagner correctement. Ce chiffre s’explique par une méconnaissance de la maladie et les nombreux préjugés qui y sont liés.

14 jours

C’est à partir de cette durée que l’on caractérise le trouble dépressif.

5 années

Il existe un risque important de récidive dans les 5 années suivant le premier épisode dépressif, s’il n’est pas accompagné de manière satisfaisante.

Ce qu’il convient de retenir, c’est que l’on traverse tous des épisodes de vie difficile. Parfois, cela peut déstabiliser notre psychisme et conduire à un épisode dépressif. Être bien entouré, être capable d’identifier les signes majeurs de la dépression, c’est se protéger mais aussi protéger son entourage.

Est-il nécessaire de prendre des médicaments pour guérir de la dépression ?

La prise de médicament n’est pas systématique. Elle dépend principalement de la cause de ce trouble de l’humeur et de l’intensité des symptômes associés. Une dépression réactionnelle à une épreuve de vie par exemple, n’aura généralement pas la même incidence qu’une dépression au long court… et par conséquent pas les mêmes besoins en termes d’accompagnement psychologique ou médicamenteux.

C’est vers le médecin de famille qu’il faut se tourner. C’est lui qui peut faire une ordonnance de médicament et si nécessaire orienter vers un psychiatre. L’objectif des médicaments est de faire baisser l’intensité des symptômes dépressifs, pour permettre une prise de recul et ainsi débuter le travail thérapeutique. Les médicaments agissent de manière « mécanique » sur le cerveau. Ils servent principalement à réguler les neurotransmetteurs pour favoriser un retour à un équilibre biologique.

Le médicament doit être associé à un travail psychologique, car seul cette réflexion permet de traiter le sens profond de la dépression.

Quelles sont les conséquences d’une dépression ?

Les conséquences d’une dépression sont nombreuses et ont un impact significatif sur l’ensemble des sphères de la vie d’une personne. La vie sociale, la vie amoureuse, la vie professionnelle… autant de secteurs touchés qui fragilisent le psychisme de la personne dépressive.

L’isolement est souvent la première des conséquences. Souffrant d’un profond malaise, dans une dynamique de repli sur soi, le dépressif se coupe de sa famille, de ses amis, de son travail, de sa vie associative…

Cette souffrance a également des conséquences sur les performances cognitives de la personne, avec des troubles de l’attention et une perte de volonté. Les tâches habituellement investies sont progressivement abandonnées.

Les troubles alimentaires et du sommeil ont également un impact sur le physique de la personne et conduise généralement à un état de fatigue général et à un profond désespoir.

Le dépressif se culpabilise beaucoup, incapable de comprendre son impuissance face à cette situation. La dévalorisation est constante.

C’est souvent l’entourage qui observe en premier ces changements. C’est ce même entourage qui peut jouer un rôle dans l’accompagnement et la prévention du risque suicidaire.

Quelques idées reçues concernant la dépression

La dépression est liée à un manque de volonté, à un trait de caractère.

  • NON ! la dépression est une maladie. Parmi les symptômes, un manque de volonté peut être observé. Il s’agit donc d’une conséquence et non d’une cause.Il est important de différencier symptôme et trait de caractère.

Il n’y a que les personnes qui n’ont pas de courage qui ont besoin d’aide.

  • NON ! Il est avant tout question de ressources sociales et de capacité de résilience. Il est possible de sortir d’une dépression par soi-même, mais cela prend plus de temps et le risque de rechute est plus important. Reconnaitre sa souffrance et demander de l’aide est un acte courageux.

Je suis dépressif, je n’en sortirai jamais

  • FAUX ! La dépression conduit à une faible estime de soi et une forte dévalorisation. Les traitements médicamenteux et l’accompagnement psychologique sont des outils très performants et permettent de sortir de la dépression, même dans les cas les plus grave.

Les antidépresseurs ne sont pas bons pour la santé

  • FAUX ! La prise de n’importe quel médicament n’est jamais anodine. Les résultats des traitements modernes ne sont plus à démontrer. Le risque d’accoutumance est faible et connu des professionnels de santé. Les médecins sont là pour adapter au mieux le traitement et la posologie à chacun.
Quels sont les effets de la dépression sur le cerveau ?

Au niveau cérébral, un dérèglement biologique est présent. Avec les techniques d’imagerie moderne, il est possible de visualiser les causes d’une dépression et son impact sur le cerveau.

Premièrement, parmi les nombreux neurotransmetteurs présents dans le cerveau, il est possible de constater le dérèglement, en particulier, de trois d’entre eux. Il s’agit principalement d’une baisse de production de ceux-ci : Sérotonine, Noradrénaline et Dopamine. Chacun de ces neurotransmetteurs étant impliqués dans différentes fonctions cérébrales.

Une baisse de la sérotonine est associée à une modification de l’humeur, du comportement et un trouble de l’attention. Une baisse de la noradrénaline conduit à un ralentissement psychique. La baisse de la dopamine, a pour conséquence une réduction de la motricité, une diminution de l’initiative du dynamisme.

Cela a un impact sur le cerveau dans sa globalité, mais particulièrement sur certaines régions cérébrales. Le cortex frontal (mémoire de travail, raisonnement, fonction exécutive), l’amygdales (balance émotionnelle, anxiété et peur) et l’hippocampe (contrôle de l’humeur, mémoire épisodiques) sont particulièrement concernés. Il est observé une diminution de l’activité électrique de ces zones et dans les cas les plus grave, d’une diminution du volume cérébrale de ces aires.

Quel est le lien entre la dépression, le grand âge et la maladie ?

De nombreuses études questionnent le lien entre les maladies du vieillissement et la dépression. La maladie d’Alzheimer et de Parkinson, en particulier, sont souvent associés à la dépression, et les points de vue divergent pour savoir si la dépression cause la maladie ou la maladie entraine la dépression.

Il n’en demeure pas moins que la dépression est souvent le premier signe observable de ces pathologies. Un accompagnement par un professionnel peut alors permettre d’identifier la cause et ainsi permettre un accompagnement précoce de la pathologie ayant conduit à la dépression.

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